Recherche sur le paludisme cérébral

Du 18 mai au 02 juin 2018, le Pr. Tracey Lamb de l’Université d’Utah aux USA a effectué une visite de travail au Centre Pasteur du Cameroun. Accompagnée de deux étudiants en Ph.D, un enseignant - chercheur en Post Doc et un professeur en médecine de l’université d’Emory, cette équipe a travaillé avec le Service de Recherche sur le Paludisme, service avec lequel elle collabore. Objectifs de cette mission au CPC : procéder au lancement de la deuxième phase du projet de recherche sur le paludisme cérébral au Cameroun ; effectuer des formations sur les avancées en matière d’immunologie ; et enfin former à l’utilisation du cymomètre à flux (méthode de diagnostic du paludisme) pour les études immunologiques du paludisme.

Durant son séjour, le Pr. Tracey Lamb a fait une présentation le 30 mai 2018 à la salle de conférence du CPC. Cette conférence, ouverte au public, et portant sur « le mécanisme de pathogenèse du paludisme cérébral » a tenu le public en haleine.

Sortant du cadre du CPC, le Pr. Tracey Lamb et son équipe ont également visité et eu des entretiens fructueux avec différents chercheurs et responsables des autres Centres de recherches et universités Camerounais dont le CIRCB, la Fondation Chantal Biya et l’Université de Yaoundé I. Ces rencontres avaient pour but d’organiser des formations pratiques et théoriques en immunologie fondamentale et appliqué au Cameroun. Ce qui désormais est chose faite car cette équipe a organisé un premier cours en immunologie pratique à l’Université de Yaoundé I. En effet, le CPC, en collaboration avec l’Université de Yaoundé I et l’Université d’Utah ont organisé à Yaoundé une formation sur l’immunologie. Ce cours comportait des concepts basiques de l’immunologie et des informations additionnelles sur les techniques pratiques que les étudiants et chercheurs peuvent utiliser pour étudier l’immunologie sur les patients. Des chefs de département, des enseignants et des doctorants, soit une vingtaine de participants issus des universités d’Etat, des instituts universitaires nationaux et un étudiant de la République Démocratique du Congo ont pris part à cette formation.