La résistance aux antibiotiques

Bien que le laboratoire dispose de données de routine importantes, cette activité concerne surtout le réseau GASP (gonococcal antimicrobial surveillance programme). Désigné en 2011 comme laboratoire de référence sous régional pour l’Afrique Centrale dans le cadre du programme GASP le laboratoire de bactériologie du CPC est chargé de la surveillance de la résistance aux antibiotiques de N. gonorrhoeae. Depuis le lancement des activités du réseau GASP-Cameroun, le nombre de gonocoques isolées est croissant avec 78 souches collectées en 2016. L’analyse des profils d’antibiorésistance de ces souches a révélé que 95 % de ces souches sont résistantes aux pénicillines G et productrices de ß- lactamases. Toutefois les céphalosporines de 3ème génération semblent conservés une bonne activité vis-à-vis de ces souches. Quant à la résistance à la ciprofloxacine elle est passée de 63% en 2015 à 75%. Cette année les données issues de cette surveillance ont contribué à la révision du schéma thérapeutique pour la prise en charge syndromique de la gonococcie au Cameroun, notamment lors de notre participation à l’atelier de révision du guide « Politique, normes et directives nationales pour la prise en charge syndromique des infections sexuellement transmissibles au Cameroun ».

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