La sécurité des aliments est une préoccupation grandissante dans la plupart des pays du monde. Les infections liées à l’eau et aux aliments, -diarrhées, fièvres entériques,  hépatites, entérovirus- sont une cause de mortalité et ont un impact économique considérables. Les populations et les autorités de santé publiques sont de plus en plus sensibles aux problèmes de pollution chimiques et les concentrations tolérées sont revues à la baisse. L’organisation mondiale du commerce exige des contrôles de plus en plus stricts des produits alimentaires exportés qui sont des menaces sérieuses pour les économies des pays qui ne sont pas capables de réduire les quantités de polluants.

Le CPC dispose d’un service d’hygiène et environnement (SHE), doté d’un plateau technique performant, qui réalise des analyses microbiologiques et physico-chimiques des eaux, des aliments et de l’environnement de manière générale. Le laboratoire de microbiologie du SHE a obtenu en fin d’année 2012, l’accréditation selon  les  exigences des référentiels NF-ISO-CEI/17025. Il a réalisé 5300 analyses en 2012. Le laboratoire de physico-chimie a obtenu la reconnaissance internationale : «Institution Nationale  du programme de surveillance continue et d’évaluation des aliments » du programme GEMS FOOD de l’OMS suite à la mise en place de  nouveaux équipements et méthodes de dosage du fer et du zinc dans les  farines alimentaires et dosage du fer et du zinc, du cuivre et du plomb dans l’eau de consommation. Il a réalisé 9000 analyses en 2012.

Grâce à sa reconnaissance en tant que laboratoire référent pour le programme de fortification en micronutriment des aliments à large échelle de consommation au Cameroun, le SHE a conduit, sous la direction du Dr. Gimou une étude financée par la FAO et la Fondation Helen Keller International. 

Le SHE a reçu le soutien de la FAO pour cette étud conduite par le Dr. Gimou. 

Pour une approche réaliste des risques nutritionnels et sanitaires liés à notre alimentation.  Ces études sont financées par la FAO et réalisées à l'échelle nationale, les Etudes de l'Alimentation Totale (EAT) reposent sur une méthodologie standardisée et recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elles ont pour objectif premier de surveiller l'exposition des populations à des substances chimiques présentes dans les aliments : résidus de produits phytosanitaires, contaminants de l'environnement, composés néoformés, toxines naturelles, additifs, éléments traces ou minéraux par exemple. Une étude à l’échelle régionale vient d’obtenir le financement et sera piloté par le Cameroun.