Surveillance biologique de l’ulcère de Buruli

Etude des aspects épidémiologiques, entomologiques et immuno-­‐génétiques liées au mode de transmission de Mycobacterium ulcerans à l’homme (Dr Eyangoh / Dr Texier)
Alors que le diagnostic et le traitement de l’ulcère de Buruli ont connu ces dernières années des
améliorations notables, le mode de transmission de M. ulcerans et son agent étiologique demeurent inexpliqués. Ce projet est une approche multidisciplinaire visant à comprendre l’écologie et le mode de transmission de M. ulcerans à l’homme ainsi que les liens avec les changements environnementaux. Différents financements ont été obtenus et s’achèvent: Financement JEAI (Jeune équipe associée à l’IRD) pour un montant de 59 900€, pour le développement et le fonctionnement d’une équipe de recherche.
ANR : un financement de 450 000 € pour l’ensemble des partenaires pour les études d’épidémiologie, de microbiologie, d’environnement et de modélisation dont 112 500€ pour le service de mycobactériologie.
Fondation Sanofi espoir : 92 500 € dont 46 500€ pour la recherche opérationnelle pour mieux comprendre le rôle de la moustiquaire comme facteur de protection de l’ulcère de Buruli tels que nous l’avons rapporté (Pouillot et al, 2007 et Landier et al, 2011) et le reste pour la formation et la sensibilisation des populations.
La fin de ces projets marque également 10 ans des activités de recherche sur l’ulcère de Buruli : Les principaux résultats obtenus ont permis de combler le vide des données sur l’ulcère de Buruli au Cameroun, par la description des facteurs de risque individuels et des populations, la caractérisation l’écologie aquatiques pour comprendre les chaînes trophiques impliqués dans la circulation de M. ulcerans et la caractérisation de la faune d’arthropode intra domiciliaire. Ces résultats permettent de nouvelles hypothèses de voies de transmission, mais ont également un impact direct en santé publique par la diffusion des moyens de protections l’optimisation de la politique de prise en charge des patients à travers la description des zones à risques.